La lettre de motivation est bien plus importante que vous ne l’imaginez : vous entrez dans l’univers du recruteur, vous l’incitez à en savoir plus sur vous si votre candidature l’intéresse.

Ce document requiert votre plus grande attention et doit être personnalisé en fonction du poste à pourvoir. N'utilisez pas de "lettre-type" !

Il est courant que des Directeurs des ressources humaines (DRH) échangent des informations entre eux sur un candidat, sous le sceau de la confidentialité. Ainsi, les savoirs, savoir-faire et savoir-être indiqués dans votre lettre de motivation sont déjà mises à l’épreuve par l’avis d’une tierce personne. Il est très important qu’à ce stade, cette personne valide la manière dont vous vous êtes décrit(e).

Si vous avez de mauvaises relations avec votre hiérarchie, il n’est jamais trop tard pour faire un travail sur vous-même, et changer radicalement de comportement, c'est essentiel. Inutile de postuler vers un poste administratif en détachement ou en mise à disposition si vous avez jusqu'ici entretenu de mauvaises relations avec votre chef d'établissement, votre inspecteur, ou des agents administratifs de votre académie. Aucun ne vous soutiendra !

Tout être humain est perfectible par la formation et peut s’améliorer ! Les savoir-être sont devenus aussi essentiels que votre formation et votre expérience professionnelle. Qui plus est, la concurrence est rude, et UN(E) SEUL(E) candidat(e) sera recruté(e) par poste à pourvoir.

METTEZ TOUTES LES CHANCES AVEC VOUS !

Chaque changement professionnel est aussi un changement personnel. Un changement d’environnement, l’apprentissage de nouvelles règles, de nouvelles procédures. Il est important de bien anticiper tout cela.

Pour candidater sur un poste à pourvoir, qu'il s'agisse d'un détachement, d'une mise à disposition, d'une mobilité statutaire, d'un poste adapté, d'un poste dans le privé, la lettre de motivation solidement argumentée sera le complément indispensable de votre CV.

AIDE AUX PROFS VOUS PERMET DE REALISER D'ABORD

DES ECONOMIES

1. Vous avez besoin d'identifier vos 20 compétences transférables de professeur?

=> AIDE AUX PROFS vous offre une méthode de sa conception, qui a prouvé son efficacité sur les années 2008-2021 durant lesquelles nous l'avons pratiquée. Nous l'offrons à tous ceux qui n'ont pas les moyens de s'auto-financer un bilan de compétences, et trouverons là une bonne méthode de faire le point sur leurs compétences transversales et transférables.

2. Vous avez déjà réalisé votre CV ?

=> Dans le cas contraire, AIDE AUX PROFS vous offre sa méthode ici. 

Pour espérer convaincre par écrit le recruteur de vous convier à un entretien, la lettre de motivation est l'élément le plus important.

Moins de 15% des candidats ont la chance d'être conviés à l'entretien de recrutement, il est donc important de ne rien négliger et de ne pas faire partie systématiquement de 85% restants qui se découragent très vite au fil des refus. Inutile de postuler deux fois de suite au même endroit, si, dès la première fois, vous n'avez pas été convié(e) à l'entretien.

Notre méthode vous permettra de faire partie des 15%, si vos compétences sont bien exprimées dans votre CV et que vos expériences professionnelles dans l'enseignement vous ont permis de concevoir et coordonner différents projets, éléments d'information très attendus des recruteurs. 

En effet, savoir travailler en équipe avec des résultats est le gage de trouver un candidat intéressant, dynamique, motivé, créatif, adaptable.

Pour apprendre à concevoir des lettres de motivation efficaces et faire partie des candidats conviés aux entretiens, AIDE AUX PROFS peut bien sûr vous proposer différentes formules d'adhésion si vous manquez de confiance en vous pour cet argumentaire destiné à convaincre en première lecture un recruteur qui n'a qu'une minute au plus à consacrer à la lecture de chaque dossier de candidature, avant de faire son choix des personnes qu'il recevra.

PRET(E) A ESSAYER VOUS-MEME ? ALLONS-Y !

Vous avez repéré une offre d’emploi qui vous intéresse et vous avez décidé de postuler… ? Pas trop vite !

Avant de rédiger votre lettre de motivation quelques démarches s’imposent :

Etape 1 : Procéder à une lecture méthodique et active de l’annonce sélectionnée.

Etape 2 : Vous informer sur le poste proposé.

Etape 3 : Vous informer sur l’établissement qui recrute et son champ d’activité.

Si vous avez réussi avec succès ces trois premières étapes, alors OUI, vous pourrez vous atteler à la rédaction de votre lettre de motivation !

Ce temps est essentiel car c’est bien ce travail de lecture et d‘analyse qui va vous permettre d’écrire une lettre de motivation personnelle, nourrie, efficace.

Conseils :

Ce « travail » peut se situer indifféremment avant ou après l’étape 2. Tout dépend de la manière dont vous avez découvert l’annonce, du délai qu’il vous reste pour postuler, de la précision des informations présentées…

Notre méthode peut vous paraître fastidieuse au début. Rassurez-vous ! Ce travail est relativement rapide à mener (environ 1h) et le bénéfice que vous en tirerez sera grand :

- Parce-que la structure et les éléments-clefs de votre lettre de motivation apparaîtront de manière naturelle à la fin de cette étape.

- Parce qu’à chaque fois que vous mènerez ce travail d’analyse, vous nourrirez votre réflexion personnelle sur votre projet de mobilité.

Lire et… relire l’offre d’emploi repérée est essentiel.

Méfiez-vous ! Une première lecture est souvent trompeuse. Selon les jours, votre humeur, ce sont les arguments positifs (ou correspondant à votre profil, vos envies…) ou négatifs (vos lacunes…) qui primeront. Il vaut donc mieux procéder à plusieurs lectures de l’annonce repérée avant d’y répondre.

Analysez les mots ou expressions clefs de l’annonce

Ces éléments sont en général facilement repérables : valorisation sur le plan typographique, mots qui font sens (verbes, adjectifs…).

Relevez-les et reportez-les dans un tableau à trois colonnes, composé comme suit :

- Dans la première colonne, les termes ou expressions sont reportés tels qu’ils apparaissent sur l’annonce.

- Dans la deuxième colonne, vous notez votre « définition » personnelle de ces mots ou expressions. Il s’agit en fait de « deviner » les compétences ou qualités réelles attendues par le recruteur.

- Dans la troisième colonne, vous justifiez en quoi votre profil, votre parcours sont en accord (ou désaccord) avec les compétences ou qualités attendues.

Faites une synthèse de ces éléments :

L’analyse détaillée de l’annonce vous a permis de repérer les attentes du recruteur et surtout de savoir en quoi votre candidature est susceptible d’être retenue.

Le moment est venu de faire la synthèse de ce travail en dégageant les 3 ou 4 points phares qui constitueront les pivots ou éléments moteurs de votre lettre de motivation.

Conseils :

Si vous ne réussissez pas à trouver au moins 3 ou 4 éléments, c’est parce que l’offre d’emploi est trop éloignée de votre parcours : vous aurez donc beaucoup de difficultés à passer le barrage de l’évaluation de la lettre de motivation.

Si vous disposez de plus de 3 ou 4 éléments, il vous faudra sans doute sélectionner ceux qui vous semblent les plus importants à valoriser. Gardez les autres pour l’entretien de recrutement par exemple. Inutile de chercher l'exhaustivité dans votre CV et dans la lettre de motivation.

Si votre synthèse est concluante, vous pouvez passer à la seconde étape :

« S’informer sur le poste proposé ». Dans le cas contraire, oubliez cette annonce ou utilisez-la à titre d’entraînement.

Cette deuxième étape (qui, rappelons-le peut aussi être menée en premier selon la manière dont vous avez découvert l’annonce) est tout aussi fondamentale que la précédente. Inutile de candidater si le poste repéré correspond à moins de 50% de vos compétences actuelles. Vos chances d'être convié(e) à un entretien sont extrêmement faibles. Et surtout, vous risquez de "griller" votre profil si un poste correspondant mieux à vos compétences est ensuite publié dans la structure qui recrute.

Cette demande d’informations préalables se fera de préférence par téléphone afin de privilégier la relation humaine et individuelle.

Conseils :

Gardez bien en tête que cette première prise de contact fait déjà partie de la procédure de recrutement puisque vous serez peut-être amené(e) à parler un peu de vous. Et le recruteur se souviendra très bien (en bien ou en mal) des noms de ceux qui l'ont contacté pour s'informer.

Soyez donc prêt(e) à répondre à d’éventuelles questions. Dites-en le minimum, choisissez bien vos mots, soyez à l’écoute de votre interlocuteur, ne l’interrompez pas. Soyez courtois, avec une voix calme, posée. Ayez un débit de paroles normal. N’ayez pas l’air pressé(e), ni stressé(e).

Parmi les points qui peuvent faire l’objet de questions précises, vous pouvez retenir :

- Les dispositions statutaires : il est souvent précisé dans l’annonce (surtout dans celles qui émanent de la fonction publique d’Etat ou territoriale) si le poste est ouvert aux fonctionnaires dans le cadre d’un détachement, d’une mobilité statutaire, d’une mise à disposition. Ceci dit, en reposant la question par téléphone, en précisant éventuellement que vous êtes professeur, vous pourrez pressentir si l’employeur est ou non indifférent au recrutement d‘un fonctionnaire originaire d’un autre corps.

- Le profil et les compétences attendues : l’entretien téléphonique préalable peut être l’occasion de savoir si vous possédez les diplômes et compétences indispensables pour occuper le poste.

Date limite d’envoi de la candidature :

Même si celle-ci est précisée dans l’annonce, n’attendez pas le dernier jour pour adresser votre candidature. Les annonces qui paraissent sur les différents sites web prennent en compte la date de publication initiale, qui est parfois décalée d’une semaine lorsqu’elle est diffusée sur un autre site web. Ainsi, pour une annonce parue le 15 juin au Bulletin Officiel de l’Education Nationale (BOEN), la date de parution est d’une semaine avant, et si l’annonce indique que vous avez deux semaines pour postuler, il ne vous en reste en fait plus qu’une… !

Parfois, certains postes sont déjà « verrouillés » : L’administration est obligée d’en faire la publication, mais le poste peut déjà avoir été proposé à une personne efficace « en place ». Chaque structure a le droit de privilégier la promotion interne, c’est une manière pour elle de valoriser l’investissement des employés les plus performants et loyaux qui, par leurs compétences, peuvent occuper d’autres responsabilités et ainsi « faire carrière » sur plusieurs postes et/ou grades distincts.

Ainsi un agent de catégorie C recruté comme contractuel peut-il se voir proposer d’abord un concours réservé, puis progresser par un concours interne ou un détachement vers la catégorie B, puis vers la catégorie A de la même manière. Un agent en détachement peut avoir envie de monter en compétences sur un emploi de chef de service, et il sera préféré à un candidat externe, puisqu'il sera aussitôt opérationnel.

Si ce genre d’informations ne peut évidemment pas apparaître sur une annonce, elle peut être sous-entendue par téléphone. N’hésitez donc pas à poser des questions un peu précises à votre interlocuteur : « y a-t-il déjà un contractuel qui occupe le poste ? » Si la réponse est « oui », vous aurez peu de chances d’être recruté(e), mais rien de vous empêche d’essayer. "Qui ne tente rien, n'a rien", dit le dicton.

Date de prise de fonction :

Ce point est évidemment capital à éclaircir dans la mesure où vous êtes enseignant(e) et même si, théoriquement, il vous est possible de demander une disponibilité à tout moment de l’année, vos chances de l’obtenir varient sensiblement selon les académies qui ont des effectifs importants de professeurs à gérer, des parents à satisfaire, une pression des médias en cas d'absence de professeur à éviter, et un taux de remplaçants mobilisables à conserver, pour que la priorité, l'enseignement aux élèves, soit assurée.

Ainsi, à moins que le futur employeur soit prêt à se battre pour vous débaucher (ça peut arriver, notamment si c’est un président de conseil général ou de conseil régional qui a un bon réseau relationnel, mais pour un candidat "lambda", c'est rare), il vaut mieux savoir si le recrutement est à pourvoir immédiatement.

A l’issue de cette deuxième étape, vous êtes en possession de nombreuses informations sur le poste repéré.

A cause de (ou grâce à !) ce travail préparatoire, il est alors possible que vous soyez contraint(e) de laisser de côté un nombre d’annonces important. Et alors? Postuler dans le vide, sans prendre la peine de se renseigner est tout aussi décourageant (car les employeurs ne prennent pas systématiquement la peine de répondre à ceux dont ils ne retiennent pas la candidature !) et, à la longue, beaucoup plus dévoreur de temps.

N’envoyez pas d’enveloppe timbrée pour que l’on vous réponde si la candidature par mel est impossible. Car vous serez frustré d’avoir perdu un timbre si l’on ne vous répond pas. Chaque structure dispose d’un budget qui lui permet de financer ces menues dépenses.

Dites-vous que ce travail contribue au succès de votre projet de mobilité, qu’il vous est de toute façon possible de postuler quand même pour tester votre candidature et qu’au cas où vous seriez sélectionné(e) pour l’entretien, ces recherches n’auront pas été inutiles.

Cette dernière étape n’est pas indispensable au moment de la rédaction de votre lettre de motivation. Néanmoins, dans la mesure où arrivé(e) à ce point, vous êtes presque certain(e) de postuler, il peut être intéressant de consacrer dès ce moment quelques minutes à ce travail. Ce sera du temps gagné en vue de la préparation à l’entretien de recrutement.

Internet :

C’est évidemment le moyen le plus simple (et souvent le plus complet) pour s’informer sur l’établissement et son champ d’activité(s). Rares sont en effet les structures ou les sujets sur lesquels vous ne trouvez pas d’informations.

Ainsi, un site Internet d’établissement peut, par exemple, vous permettre de connaître l’activité du moment, de consulter les organigrammes, de consulter les photographies des dirigeants, de lire les rapports annuels d’activité. En outre, en fonction du design du site, de la richesse de son contenu, vous aurez une idée du dynamisme de l’établissement en matière de communication.

Concernant le champ d’activités, par le biais d’une recherche grâce à un moteur comme Google vous trouverez aisément des articles ou des témoignages.

Exemple : si nous nous référons à notre annonce témoin il sera bien entendu indispensable de consulter le site Internet de cet établissement (www.cnfpt.fr ) et de concentrer son attention sur la rubrique du menu principal « NOUS CONNAITRE ». Cela vous permettra d’en savoir plus sur la procédure de recrutement du CNFPT, qui diffère de nombreuses autres structures. Il peut également être utile de savoir ce que recouvre exactement l’expression « action culturelle » : métiers, projets, formations, à chercher aussi sur le web.

Visite préalable :

Elle n’est bien sûr pas toujours possible car tous les établissements ne se visitent pas et il peut y avoir des contraintes géographiques. Néanmoins, dans le cas des établissements culturels (musées…), des collectivités, une petite visite « d’exploration », pour « sentir l’atmosphère de travail », peut s’avérer utile.

Cela permet de vous projeter un peu plus dans le poste, de récupérer différents documents de communication, de toucher de plus près les activités. Si vous croisez le dirigeant de la structure ou l’un de ses adjoints, il est fort possible qu’ils s’en souviennent le jour de l’entretien, et vous voient comme une personne motivée, qui prend le soin de s’informer.

Contact :

Prendre la peine d’essayer de contacter des personnes qui ont travaillé dans l’établissement est souvent précieux. Toutefois, prudence. Là encore, ce n’est pas toujours possible mais « connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît l’établissement » de l’intérieur est plus fréquent qu’on ne le croit. Solliciter son réseau professionnel permet parfois de se préserver de directeurs caractériels avec lesquels il vous serait extrêmement difficile de travailler. C’est une précaution utile. Nous avons "sauvé" plus d'un professeur de cette manière, en lui évitant de postuler dans certaines structures où la souffrance au travail, vécue par leurs salariés, n'était pas décelable autrement.

Si un de vos contacts vous informe que le « turn-over est important », c'est simple: ne postulez pas, fuyez cet indicateur évident de souffrance au travail. 

Si les personnes recrutées restent en moyenne un à deux ans au plus, inutile d’aller plus loin dans votre candidature, sauf si votre poste en établissement ne vous plaît pas, ou que vous n’avez pas de poste fixe. Dans ces deux situations, vous n’avez plus grand-chose à perdre.

Si toutes ces étapes ont été menées avec succès, il est temps de passer à la rédaction de la lettre de motivation

Une lettre de motivation suit un certain nombre de codes de présentation.

ETAPE n°1 : REDIGER L’EN-TETE DE LA LETTRE

En voici un premier exemple en PJ :

Il faut toujours positionner la date en haut à gauche, et la personne à laquelle on s’adresse, en haut à droite, en indiquant d’abord son nom, sa fonction (et grade si besoin), son lieu de travail, avant d’indiquer la personne à laquelle s’adresse le courrier, et, si celui-ci doit être adressé par la voie hiérarchique, le nom et la fonction de cette personne.

« S/C » signifie ici « sous couvert de… » (votre supérieur hiérarchique). Pour postuler en détachement hors Education nationale, cette procédure est rarement demandée.

Il est très important de se renseigner sur le nom de la personne qui dirige la structure qui recrute. Ce petit détail peut donner une impression positive à un recruteur qui ne l’avait pas spécifié dans son annonce. Il sait ainsi que vous avez pris des renseignements sur sa structure, donc que vous n’avez pas postulé au hasard.

En voici un deuxième exemple en PJ :

Dans ce cas, la lettre est adressée directement à la structure, c'est le cas le plus fréquent. Toutefois nous vous recommandons d'avoir informé avant toute candidature en mobilité interne, votre chef d'établissement, via un entretien avec lui/elle. Si vous ne vous entendez pas du tout avec lui/elle, le risque qu'il déconseille votre recrutement s'il était joint par le recruteur, est important. Il vous faudra alors songer plutôt à demander une disponibilité pour convenances personnelles pour être certain de ne jamais le/la revoir et postuler alors avec de meilleures chances comme contractuel dans le Public ou le Privé.

ETAPE n°2 : INDIQUER L’OBJET ET LA REFERENCE

Ce sont des détails qu’oublient de nombreux candidats :

L’objet de votre lettre de motivation peut être par exemple :

Objet : Candidature à l’emploi de Responsable de Formation, Chargé d’Ingénierie de Formation.

(ou)

Objet : Candidature au poste de Conseiller en Formation Continue du GRETA de Paris.

Dans tous les cas, respectez la « casse » : les majuscules/minuscules indiquées dans le libellé de l’annonce.

Même si le recruteur se doute bien que le contenu de votre lettre concerne le poste à pourvoir, il ne faut pas oublier qu’il reçoit des dizaines de courriers par jour, et qu’indiquer un « objet », c’est faciliter le travail de son secrétariat pour classer le courrier.

La référence (« Réf ») de votre lettre de motivation peut être par exemple :

Réf : Réponse à l’annonce parue sur www.cnfpt.fr (ce site n'existe plus) le 01.10.2016

(ou)

Réf : Réponse à l’annonce n°25368 HJ du 01.10.2016 parue sur www.cnfpt.fr

Plus vous êtes précis, mieux c’est. Cela donne aussi immédiatement au recruteur le site web sur lequel vous avez consulté son annonce. Il peut en effet l’avoir diffusée sur de nombreux sites. Rappeler le numéro d’identification de l’annonce est essentiel. Un numéro est utilisé lorsque le service chargé des ressources humaines diffuse de nombreuses offres d’emplois.

Si vous oubliez ce numéro, il est possible que votre courrier parte directement à la poubelle, faute de trouver le bon service destinataire.

Puis vous passerez à la conception de votre 1er paragraphe:

Comme vous le voyez, ce court paragraphe d’introduction permet de dire « qui vous êtes » :

- Votre fonction, votre grade éventuellement.

- Votre discipline d’enseignement (sauf si vous êtes polyvalent comme les Professeurs des Ecoles).

- Vous êtes une personne qui réalise des projets, donc qui a le sens du travail en équipe.

- Vous saupoudrez déjà dans les premières phrases des compétences attendues: « impulsion », « créativité », «animation», comme dans le 2e exemple.

Cette phrase d’accroche vous permet ensuite d’attirer l’attention du recruteur sur l’étape de carrière dans laquelle vous êtes actuellement, et qui, forcément, a été enrichissante.

Ne soyez jamais négatif(ve) dans une lettre de motivation.

Vous avez peu de mots pour donner envie de vous rencontrer, ne manquez pas cet instant ! Un recruteur passera entre 30 secondes et 1 minute sur ce document, puisqu’il va en recevoir peut-être une centaine. Votre expression synthétique permettra de vous différencier.

Vient le moment de concevoir votre 2e paragraphe:

C’est votre seconde chance, en 3 à 4 lignes, d’évoquer vos savoir-faire, en lien avec ceux qui sont attendus sur le poste qui vous intéresse.

Il ne s’agit pas ici de faire un copié/collé de toutes les compétences attendues : vous devez choisir celles qui semblent être les plus importantes dans le poste visé.

D’où l’intérêt de vous être renseigné(e), par vos relations, sur le champ d’activité de la structure et sur les fonctions concrètes des différents postes qui y sont proposés.

Consultez attentivement les modèles ci-dessous:

3e paragraphe :

Evoquer votre "solide formation" suppose d’en être sûr(e). Vous possédez un diplôme d’ingénieur, un doctorat, vous avez multiplié les formations ? Alors vous pouvez utiliser cette expression « Ma solide formation, pluridisciplinaire ».

Maniez avec prudence les « doté d’une grande puissance de travail » et « …d’une grande culture générale » que l’on rencontre parfois dans des lettres de motivation. A l’entretien, le recruteur peut être tenté de tester cette culture générale en vous posant des questions qui n’ont rien à voir avec le poste visé.

De même, s’il vous recrute, va-t-il attendre de vous « cette grande puissance de travail » que vous lui avez fait miroiter et vous conduire ainsi au burn-out ?

Il ne faudra donc pas vous plaindre, dès les premières semaines, d’avoir « trop de travail », et que l’on vous a fixé des « objectifs irréalistes ».

Tout ce que vous indiquez dans la lettre de motivation, ce sont des mots et des expressions qu’il vous faut peser, soupeser, dont vous mesurez la portée, l’impact qu’ils auront sur le recruteur.

Interdisez-vous de mentir dans une lettre de motivation : le recruteur n’a pas de temps à perdre, et a tous les moyens de se renseigner sans avoir à vous en informer, auprès de votre hiérarchie. S'il ne le fait pas mais découvre une fois qu’il vous a recruté, que vous êtes un(e) menteur(se), alors votre réputation est faite, et cela vous fermera de nombreux autres postes, dans d’autres structures, car le réseau du recruteur sera plus important que le vôtre.

4e paragraphe :

Maintenant que vous avez présenté vos savoirs, vos savoir-faire, vos savoir-être, le recruteur attend que vous lui disiez en peu de mots pourquoi ce poste a attiré votre attention.

En 3 à 7 lignes, c’est à vous de le convaincre !

Consultez attentivement les modèles ci-dessous (d'autres techniques sont possibles bien sûr, la nôtre a été très efficace depuis 15 ans).

5e et dernier paragraphe :

Il est important de bien savoir terminer une lettre de motivation, en montrant une certaine déférence envers votre interlocuteur, pour la fonction qu’il occupe.

Vous pouvez reprendre ici la formule que vous avez placée en introduction « Monsieur le Recteur », « Madame le Directeur », « Monsieur le Directeur des Ressources Humaines », etc.

Consultez attentivement les modèles ci-dessous:

Les formules de bienséance qui peuvent être utilisées (liste non exhaustive) sont :

« L’expression de mes sentiments les meilleurs ».

« L’expression de mes salutations distinguées ».

« Veuillez agréer l’expression de mes salutations distinguées ».

« L’expression de mon profond respect ».

« L’expression de ma profonde considération ».

Evitez les « …l’expression de mes sentiments dévoués. » En effet, tant que vous n’êtes pas encore « dans les murs », vous n’avez pas être « dévoué ».

Ne faites jamais ressentir au recruteur, dans vos mots et expressions, qu’il est « votre bouée de sauvetage », « votre dernier recours » : rien de pire pour le faire fuir, vous n’aurez pas de réponse et le contact sera définitivement "grillé" !

Evitez les formules de fin de lettre comme « avec toute ma gratitude… » ou encore « dans l’espoir/l'attente d’un entretien avec vous, je vous assure de toute ma reconnaissance… ».

En effet, ces formulations montrent que vous êtes soit en attente depuis trop longtemps d’un autre poste, soit que vous vous sentez tellement mal dans le vôtre, que cet emploi constitue votre dernier salut… et le recruteur le devinera très vite. Il peut même être tenté, à ce stade du recrutement, s’il trouve quand même votre profil intéressant, de téléphoner à votre chef d’établissement pour savoir ce qu’il pense de vous.

Si vous avez omis (uniquement pour la mobilité interne) de prévenir votre chef d’établissement que vous envisagiez une seconde carrière, et qu’il l’apprend d’une tierce personne, l’un comme l’autre ne vont pas du tout apprécier cette « indélicatesse ». Il est essentiel d'informer votre chef d'établissement que vous cherchez à changer de voie si votre objectif est une mise à disposition, ou un détachement.

Si vos contacts avec votre chef d’établissement sont tendus, ses propos ne vont pas inciter le recruteur (uniquement pour les détachements et les MAD) à vous convier à un entretien : il se fiera à la personne qui vous dirige actuellement. Si vous n’êtes pas en capacité d’obéir avec enthousiasme dans votre environnement actuel de travail, ou si vous donnez une mauvaise image de vous-même, il est certain qu’un doute s’installera dans l’esprit du recruteur, et qu’il ne prendra pas « le risque » de vous recruter.

La lettre de motivation est donc bien plus importante que vous ne le pensiez : vous entrez dans l’univers du recruteur, vous l’incitez à en savoir plus sur vous si votre candidature l’intéresse.

Il est courant que des Directeurs des ressources humaines (DRH) échangent des informations entre eux sur un candidat, sous le sceau de la confidentialité.

Ainsi, les savoirs, savoir-faire et savoir-être indiqués dans votre lettre de motivation sont déjà mis à l’épreuve par l’avis d’une tierce personne. Il est très important qu’à ce stade, cette personne valide la manière dont vous vous êtes décrit(e).

Et si vous avez de mauvaises relations avec votre hiérarchie, il n’est jamais trop tard pour faire un travail sur vous-même, et changer de comportement. Tout être humain est perfectible par la formation et peut s’améliorer !

- Si le stress vous ronge, contactez un sophrologue pour apprendre à gérer ce stress. Un relaxologue peut aussi convenir.

=>Nous pouvons si vous le souhaitez vous donner les coordonnées d'un de nos anciens adhérents, devenu personne-ressource en sophrologie pour notre dispositif, entre autres.

- Si vous manquez de confiance en vous, un coach, par différents exercices pratiques, réussira progressivement à vous la faire gagner:

=> Nous pouvons si vous le souhaitez vous donner les coordonnées de certains de nos anciens adhérents, devenu(e)s personnes-ressources en coaching pour notre dispositif, entre autres.

- Si vos soucis personnels ont trop d’emprise dans votre vie professionnelle, quelques séances chez un psychothérapeute voire un psychanalyste peuvent vous apporter des explications, des éclairages, que vous n’auriez pas perçus autrement:

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Chaque changement professionnel est aussi un changement personnel. Un changement d’environnement, l’apprentissage de nouvelles règles, de nouvelles procédures. Il est important de bien anticiper tout cela.

Vous trouverez ci-dessous différents modèles de lettres de motivation, pour vous permettre de vous exercer à composer les vôtres, selon les annonces de postes que vous repérerez parmi celles qui vous intéressent.

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Si vous souhaitez être accompagné(e) par un expert en mobilité (15 ans d'expérience, 1.800 accompagnements réalisés à ce jour) pour professeurs au sein de notre association, vous avez deux options d'adhésion:

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Toutes nos adhésions ont lieu entre le 01.09 et le 01.04 de l'année suivante, chaque accompagnement nécessitant une durée d'environ 3 mois (via notre portail whaller avec un suivi en séances visio et messages écrits par smartphone).

Nous agissons pour la levée des nécessités de service éventuelles qui pourraient bloquer certains projets, ce qui explique que nous limitions nos adhésions à 50 projets par an dans chacune des options.